Amélioration de l'efficacité énergétique de chaque mode
Mis à jour le 08/06/2017
Exploitation et maintenance, diversification énergétique, incitations réglementaires… Les champs d’actions pour augmenter l’efficacité des modes de transports sont nombreux.
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Différentes actions peuvent être envisagées :
- des actions d’exploitation (augmentation des taux de remplissage et de la qualité de l’entretien des véhicules, écoconduite). Un conducteur qui pratique l’écoconduite par exemple, consomme jusqu’à 40 % de carburant de moins que celui qui pratique une conduite nerveuse ou sportive ;
- l’amélioration des technologies et la diversification énergétique (Plan gouvernemental en faveur des véhicules propres, Fonds démonstrateurs et « Investissements d’avenir » dans les véhicules du futur), R&D ;
- des mesures incitatives ou réglementaires favorisant les véhicules propres.
De fait, les progrès technologiques sur les véhicules sont de plus en plus soutenus par la réglementation et la fiscalité. Après l’instauration de l’étiquette CO2 sur les véhicules en 2006, la mise en place d’un bonus-malus en 2007, conjuguée à la hausse sensible du coût du carburant, on a pu observer une inflexion sur la demande des acheteurs de véhicules particuliers et sur l’évolution des émissions moyennes de CO2 du parc automobile en France. Le dispositif Bonus-Malus a eu un impact fort sur les émissions de gaz à effet de serre au premier rang desquels le CO2. La moyenne des émissions de CO2 des véhicules neufs vendus en France se situe à 117 grammes de CO2/km en 2013 sous l’effet du dispositif.