Bâtiment

L'éclairage artificiel

Mis à jour le 16/03/2022

Hors éclairage public, l’éclairage représente 10% des consommations annuelles d’électricité en France. L’éclairage résidentiel celui des commerces ainsi que l’éclairage intérieur des collectivités locales et des bureaux sont les plus consommateurs.

Les mesures de retrait des lampes à incandescence classiques au bénéfice de technologies plus économes en énergie ont permis de réduire les consommations liées à l’éclairage résidentiel. Ainsi, en 2010, 84 % des ménages déclaraient détenir une ou plusieurs lampes fluocompactes, et la moitié des ménages plus de cinq. La progression continue des ventes montre que la suppression totale des lampes à incandescence classiques est en passe d’être réalisée.
 

La démocratisation de l’éclairage à LED

Une autre révolution est en cours avec la démocratisation de l’éclairage à LED. Les lampes à LED d’aujourd’hui sont des sources de lumière très efficaces et leur durée de vie très longue. Bien que la fabrication des lampes LED ait un impact environnemental supérieur à celui des lampes fluocompactes, l’impact environnemental global qui prend en compte notamment l’usage est bien inférieur à celui des lampes fluocompactes. Leur prix en constante diminution accélère leur pénétration du marché domestique, qui sera dominé par les lampes LED à moyen terme.

Dans le domaine de l’éclairage non résidentiel également, les mesures prises pour éliminer du marché des matériels à faible efficacité énergétique au niveau européen (règlement 245/2009 mettant en œuvre la directive 2005/32/CE du Parlement européen et du Conseil maintenant remplacé par le règlement 2019/2020 entré en vigueur le 1er septembre 2021) et au niveau français avec la réglementation thermique éléments par éléments (Arrêté du 22 mars 2017 modifiant l’arrêté du 3 mai 2007 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des bâtiments existants)  ont engagé un mouvement de réduction des consommations des points lumineux. La gestion est obligatoire en cas de rénovation de l’éclairage : gradation ou extinction par détection d’absence et gradation automatique de l’éclairage artificiel en fonction des apports de lumière du jour. La puissance installée maximale autorisée est de 1.6 W/m2 par tranche de 100 lux.
 

La réduction du gaspillage

Des mesures de sobriété énergétique permettent de limiter le gaspillage de l’éclairage aux heures creuses de la nuit. Ainsi, un arrêté impose l’extinction des éclairages intérieurs de locaux à usage professionnel une heure après la fin d’occupation. Cette sobriété touche aussi les commerces puisque les enseignes lumineuses, mais aussi les vitrines de magasins, doivent être éteintes une heure après que l’activité a cessé. La part de l’éclairage dans la facture d’électricité d’un commerce peut atteindre jusqu’à 60 %. Son importance dans l’identité d’un magasin et l’acte d’achat est prise en compte dans un guide de la rénovation de l’éclairage des magasins de centre-ville publié par l’ADEME.
Pour les parties communes des immeubles résidentiels et tertiaires, l’ADEME a publié un guide avec plusieurs partenaires. 
 

Télécharger l'Avis de l'ADEME sur l'éclairage à diodes électroluminescentes