Brunin - Transitions alimentaires en cours : évaluation, caractérisation et impacts en termes de durabilité
Date de début : | Janvier 1 |
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Date de fin : | Janvier 3 |
Année de l’appel à projets : | 2021 |
Programme de la stratégie de Recherche : | Cadre Bâti , des territoires durables aux bâtiments performants |
Transports et mobilités | |
Systèmes énergétiques intelligents | |
Ecoconception et écoefficience des systèmes de production | |
Production, gestion et stockage de vecteurs énergétiques | |
Captage et valorisation du CO2 | |
Déchets et matière, collecte, tri, recyclage et valorisation | |
Production durable des matières agricoles et forestières | |
Caractérisation, mobilisation et valorisation de la biomasse | |
Gestion durable des sols, sites pollués et stockage du CO2 | |
Préservation et amélioration de la qualité de l'air | |
Evaluation des impacts environnementaux et sanitaires | |
Energie, Environnement et Société | |
Actions transversales | |
Autres (SHS, Santé,...) | |
Changement climatique | |
Economie circulaire / Déchets | |
Energie | |
Mobilité / Transport | |
Qualité de l'air | |
Sols / Agriculture / Forêt | |
Urbanisme/Bâtiment | |
Organisme coordinateur : | EREN |
Partenaires : | |
Zone d’implantation des porteurs du projet : |
Île-De-France / Seine-St-Denis / 93000
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Ce projet a pour objectif d’évaluer et de caractériser les transitions en cours sur 4 ans (2014 à 2018) des comportements alimentaires avec une approche multicritère de la durabilité : propriétés sanitaires, environnementales, de santé et économiques. Les données sont collectées au niveau individuel en considérant deux modes de production alimentaire (agriculture biologique et conventionnelle) via la cohorte NutriNet-Santé. Le système biologique est utilisé comme modèle agroécologique.
Les systèmes alimentaires modernes actuels ont des impacts importants à la fois sur la santé humaine mais aussi sur la planète. Dans ce contexte, il est urgent d’identifier et de caractériser des nouveaux systèmes de production et de régimes alimentaires, plus durables pour assurer à la fois la sécurité nutritionnelle des générations futures tout en préservant les ressources naturelles. La Food and Agriculture Organization (FAO), définit en 2010, les régimes alimentaires durables comme étant « protecteurs et respectueux de la biodiversité et des écosystèmes, culturellement acceptables, économiquement équitables et accessibles, abordables, nutritionnellement sûrs et sains tout en optimisant les ressources naturelles et humaines ». Ce projet, en caractérisant les comportements alimentaires durables, vise à proposer des leviers d’action individuels et collectifs.
Dans une approche épidémiologique, les principaux objectifs de ce projet sont :
- D’analyser et de caractériser les changements alimentaires
- D’évaluer les déterminants sociodémographiques ainsi que les motivations durables antérieures des participants
- De quantifier les changements durables (impacts nutritionnels, environnementaux et sanitaires)
- D’optimiser les régimes en minimisant les impacts sanitaires et environnementaux en prenant en compte les facteurs économiques et de comparer ces évolutions à des régimes optimisés.
Les données alimentaires issues du questionnaire de fréquence alimentaire
Toutes les données alimentaires utilisées dans ce projet sont extraites d’un questionnaire de fréquence alimentaire qui fait la distinction des modes de production des aliments (conventionnel ou biologique). Avec une approche semi-quantitative, la consommation alimentaire journalière peut être estimée sur les 12 derniers mois. Ce questionnaire a été proposé en 2014 et en 2018. Au total, environ 18000 personnes ont répondu aux deux points.
Les modes de production
La distinction des modes de production est importante, notamment dans l’évaluation des conséquences sanitaires et environnementales. En effet, l’agriculture biologique pourrait avoir des propriétés avantageuses pour l’environnement (amélioration de la biodiversité, de la qualité des sols, de l’eau et de l’air et une émission moindre de gaz à effet de serre). Elle aurait aussi des avantages au niveau de la santé, la consommation de produits biologiques aurait des facteurs bénéfiques contre certaines maladies chroniques. De plus, les consommateurs seraient plus enclins à une consommation alimentaire plus durable.
Les dimensions de la durabilité
Les différents aspects de la durabilité qui sont étudiés dans ce projet :
- L’aspect environnemental : estimation de l’impact des régimes alimentaires sur l’environnement via 3 indicateurs : la mesure des émissions de gaz à effet de serre, de la demande cumulée en énergie et de l’occupation des terres
- L’aspect sanitaire : évaluation de l’exposition aux contaminants via l’alimentation à partir de données de résidus de pesticides dans les aliments végétaux
- L’aspect économique : évaluation du coût du régime alimentaire : prix journalier du régime, part du budget allouée à l’alimentation et index géographique de désavantage social
- L’aspect santé : évaluation de la qualité nutritionnelle via des scores construits en fonction des recommandations nutritionnelles françaises (PNNS-GS2, PANDiet) ou encore via des scores de végétalisation du régime alimentaire (PDI, cDQI).
Pour se tourner vers une alimentation plus durable, il est important de promouvoir une réduction des produits animaux, de préférer les fruits et légumes, les produits complets et les graisses végétales insaturées.
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