Matias Casacuberta - En vue de proposer une alternative aux électrodes des batteries actuelles, caractérisées par la présence de métaux de transition et difficilement recy
Date de début : | Janvier 1 |
---|---|
Date de fin : | Janvier 3 |
Année de l’appel à projets : | 2021 |
Programme de la stratégie de Recherche : | Cadre Bâti , des territoires durables aux bâtiments performants |
Transports et mobilités | |
Systèmes énergétiques intelligents | |
Ecoconception et écoefficience des systèmes de production | |
Production, gestion et stockage de vecteurs énergétiques | |
Captage et valorisation du CO2 | |
Déchets et matière, collecte, tri, recyclage et valorisation | |
Production durable des matières agricoles et forestières | |
Caractérisation, mobilisation et valorisation de la biomasse | |
Gestion durable des sols, sites pollués et stockage du CO2 | |
Préservation et amélioration de la qualité de l'air | |
Evaluation des impacts environnementaux et sanitaires | |
Energie, Environnement et Société | |
Actions transversales | |
Autres (SHS, Santé,...) | |
Changement climatique | |
Economie circulaire / Déchets | |
Energie | |
Mobilité / Transport | |
Qualité de l'air | |
Sols / Agriculture / Forêt | |
Urbanisme/Bâtiment | |
Organisme coordinateur : | CEVIPOF |
Partenaires : | |
Zone d’implantation des porteurs du projet : |
Île-De-France / Paris / PARIS
|
Ce projet de thèse approfondit la compréhension du fonctionnement des entreprises transnationales (ETN) et du concept de responsabilité. Il s’agit d’utiliser l’approche systémique pour étudier la structure des ETN et les relations de subsidiarité, et de retravailler sur le concept de responsabilité collective pour l’adapter aux enjeux de son application aux ETN. La responsabilisation des ETN est un outil pour répondre à certains défis de la transition écologique par l’action politique.
Le changement climatique nous place face à la nécessité d’une transition écologique juste. Si la capacité pour les acteurs de la mondialisation de modifier la trajectoire climatique est claire, ces acteurs ne peuvent être réduits aux seuls États. Les ETN sont des acteurs majeurs de cette transition, notamment par leur capacité d’action, vertueuse ou aggravante pour la transition. Dans ce contexte d’urgence, chaque acteur doit endosser la responsabilité qui lui revient. Les initiatives législatives récentes témoignent d’un intérêt croissant pour la responsabilité des entreprises (devoir de vigilance, loi PACTE, etc.). De fait, une responsabilisation effective des ETN semble indispensable pour permettre le déploiement de la transition écologique et rendre compte du pouvoir que celles-ci possèdent. La nécessité d’une théorie de la responsabilisation est issue du constat de la non-corrélation entre le pouvoir des ETN et leur responsabilité actuelle.
Des écueils conceptuels pour la responsabilisation
Tout d’abord, les ETN sont une réalité économique (réunissant une société-mère et des filiales) mais elles sont inexistantes du point de vue juridique (chaque entité est une personne juridique distincte). La littérature en théorie politique témoigne d’une lacune similaire, elle réduit de façon simplificatrice l’ETN à une unité sans la questionner. Elle laisse de côté sa complexité caractéristique. Penser l’ETN comme un système est notre façon d’y répondre. En outre, la responsabilité est un concept plurivoque dont les conditions d’application ne sont pas adaptées aux enjeux contemporains. Ce projet repense en deux sens la responsabilité. Primo, il actualise l’acception politique de celle-ci comme connexion sociale, rendant compte des liens sociaux entre acteurs. Secundo, il met en question la conception moderne de la responsabilité morale (présupposant conscience et intention individuelle) pour la penser comme une pratique sociale et culturelle, pouvant être appliquée à des collectifs telle l’ETN.
Responsabilisation de l’entreprise, citoyenneté et politiques publiques
Le questionnement conceptuel du travail de recherche est un outil pour penser la mise en œuvre d’une responsabilisation légitime, équitable, effective et efficace de l’entreprise. Cette responsabilisation étudie les rôles et les capacités des différentes parties prenantes (actionnaires, salariés, consommateurs, ONG, etc.), en donnant un contenu à l’idée du principe de responsabilités communes mais différenciées. Elle questionne aussi certaines logiques de pouvoir à l’intérieur des entreprises, notamment en mobilisant la notion de citoyenneté. Ce projet de recherche se veut un outil pour les décideurs souhaitant dépasser la logique volontariste, et jusqu’ici inefficace, de la RSE, à travers de propositions de politiques pragmatiques et envisageables. L’ensemble du projet de recherche est alimenté par des entretiens avec des pairs et des acteurs clés dans ce souci de plausibilité.
ce contenu vous a-t-il été utile ? OUI
177 personnes ont trouvé ce contenu utile