© PROVADEMSE INSAVALOR

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Mis à jour le 23/03/2021
Prévention de la production de déchets, recyclage et valorisation organique des ordures ménagères... Quelques pistes d’amélioration.
Le gisement concerné par des gestes simples de prévention (tels que le compostage domestique, le Stop-pub, la limitation des impressions bureautiques…) représente 44 % de l'ensemble des ordures ménagères résiduelles. On relève notamment dans ce gisement près de 7 kilos de produits alimentaires non consommés, encore emballés.
De nombreuses catégories de déchets sont recyclables : emballages en papier, journaux magazines, imprimés publicitaires, papiers bureautiques, emballages cartons plats et ondulés, composites ELA, petits appareils électroménagers (PAM), textiles, films polyoléfines, bouteilles et flacons en PET et polyoléfines, emballages en verre incolore et de couleur, et toute la catégorie des métaux. Un engagement plus marqué des Français, un meilleur respect des consignes de tri, ainsi que le développement de nouvelles technologies de valorisation pourraient permettre d’extraire des poubelles grises jusqu’à 95 kilos/habitant/an de déchets tels que papiers, cartons, plastiques, métaux… Le verre représente encore 17 kilos/habitant/an dans les ordures ménagères résiduelles.
Concernant les déchets organiques (matières putrescibles et papiers-cartons), jusqu’à 52 % des ordures ménagères résiduelles, soit 150 kilos/habitant/an, pourraient être valorisés en combinant compostage domestique et filières collectives de gestion biologique (compostage ou méthanisation). La part des seuls déchets putrescibles représente aujourd’hui 115 kilos/habitant/an, soit 40 % en poids de la poubelle grise.