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Sommaire du dossier :
- Préparation de combustibles solides de récupération
- Caractérisation des combustibles solides de récupération
- Utilisation des combustibles solides de récupération
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Mis à jour le 30/08/2021
La valorisation énergétique des Combustibles solides de récupération (CSR) permet de produire de la chaleur et/ou de l’électricité, en substitution de ressources fossiles.
Les CSR se substituent principalement aux combustibles fossiles primaires comme le charbon, le coke de pétrole ou le gaz naturel utilisés par les installations de co-incinération.
Les CSR contiennent une part variable de composants biogènes comme le papier, le carton ou le bois selon les déchets d’origine. Cette fraction de déchets est considérée comme neutre en CO2 et, donc, constitue une source d’énergie renouvelable.
En France, comme dans la plupart des pays européens, le CSR a le statut de déchet.
Les installations d’incinération ou de co-incinération doivent respecter les prescriptions de la directive 2000/76/CE sur l’incinération des déchets, refondue dans la directive 2010/75/UE relative aux émissions industrielles.
Seules l’Italie et l’Autriche ont choisi de sortir du statut de déchets certains CSR de haute qualité :
En Allemagne, de nombreuses centrales thermiques utilisent du CSR.
En France, l’utilisation est limitée aux cimenteries, mais l’industrie cimentière est fortement consommatrice d’énergie. Afin de limiter le coût énergétique de production du clinker, elle est à la recherche de sources alternatives d’approvisionnement en énergie.
Depuis les années 1990, elle s’est engagée dans la substitution énergétique à partir de déchets (principalement dangereux). Mais ces gisements ont tendance à s’amenuiser, et la substitution énergétique à partir de CSR se développe en Europe : l’industrie cimentière française a consommé en 2015 450 kt de CSR, et souhaite en consommer 1 Mt/an en 2025.
Voir la page « Enjeux de la pyrolyse et de la gazéification »