© ADEME

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Les hommes ont longtemps pu confier leurs déchets à la nature. Ce qui ne pouvait être utilisé pour nourrir les animaux était enfoui, brûlé ou servait à faire de l’engrais.
Au XIXe siècle, l’hygiène et la salubrité publique deviennent une vraie préoccupation. Le préfet de la Seine Eugène Poubelle met en place, le 24 novembre 1883, un arrêté obligeant les propriétaires à mettre à disposition de leurs locataires un récipient destiné aux ordures ménagères.
Durant la seconde révolution industrielle, la fabrication de produits de synthèse se développe, de nouvelles sources d’énergie sont utilisées, les moyens de transport se diversifient. La population augmente et se concentre, les modes de vie et de consommation changent, et entraînent des déchets moins facilement biodégradables,avec des quantités produites plus importantes.
Les déchets peuvent avoir des impacts sur la santé humaine et sur l’environnement, s’ils ne sont pas correctement gérés.
Et la raréfaction annoncée de certaines ressources non renouvelables rend indispensable de :
Les déchets, en raison de leur variabilité, de leur quantité et des normes plus protectrices pour la santé et l’environnement, représentent une charge économique pour leurs producteurs, responsables de leur élimination. Des solutions de prévention des déchets et de recyclage peuvent permettre de maîtriser ces coûts.
Au-delà des objectifs législatifs, la prévention et la gestion des déchets sont très encadrées par la réglementation, qui définit responsabilités et objectifs. La politique française des déchets est fortement liée à celle de l’Union européenne.
La prévention et la gestion des déchets concernent de nombreux acteurs privés et publics :
La priorité pour les producteurs de déchets et pour les collectivités est de réduire leur quantité et leur nocivité.
La gestion, qui comporte les étapes de mobilisation des déchets une fois produits (collecte, transport éventuel) et de traitement, est organisée de manière très variable. Dans le respect de la hiérarchie des modes de traitement et du principe de proximité , elle doit viser la meilleure valorisation du déchet, adaptée au contexte d’un territoire.