© T. DEGEN / MEDDE-MLET

Sommaire du dossier :
- Le contexte
- Filières
- Impacts
© T. DEGEN / MEDDE-MLET
Mis à jour le 15/02/2022
En matière de biocarburants, les qualités techniques et environnementales sont essentielles. Outre la caractérisation technique des produits, leurs impacts font l’objet de nombreuses évaluations, notamment par la méthode de l’analyse du cycle de vie.
© THOMAS / FOTOLIA
Ajoutés à l’essence, le bioéthanol et l'éthyl tertio butyl ether (ÉTBE) apportent de l'oxygène, ce qui permet une combustion plus complète du carburant.
L’utilisation de biodiesel contribue à la réduction des émissions atmosphériques (fumées, particules, monoxyde de carbone, composés aromatiques, hydrocarbures imbrûlés, etc.) et de la teneur en soufre dans le diesel.
Les biodiesels et les bioéthanols incorporés directement permettent de réduire fortement la consommation d’énergie non renouvelable par rapport aux carburants fossiles sur l’ensemble de leur cycle de vie.
Voici quelques ordres de grandeur tirés de l’étude ACV des biocarburants consommés en France (publiée en 2010 par l’ADEME) :
L’étude ACV biocarburants publiée en 2010 par l’ADEME a confirmé l’extrême complexité du processus d'évaluation du bilan énergétique et environnemental, « du puits à la roue », des biocarburants de première génération.
De façon générale, sans tenir compte des effets de changements d’affection des sols, les biocarburants produits en France (biodiesel et bioéthanol) affichent des bilans d’émissions de gaz à effet de serre (GES) plus favorables que ceux des carburants fossiles (gazole et essence).
Quelques ordres de grandeur (sans prise en compte des effets de changement d’affectation des sols) :
L’étude souligne également l’impact des « changements d'affectations des sols », qui peut être discriminant. Ainsi, lorsque le développement de cultures utilisées pour la production de biocarburants aboutit, directement ou indirectement, à la disparition de prairies, de zones humides ou de forêts primaires, le bilan des émissions de GES des biocarburants peut s’alourdir jusqu’à devenir négatif par rapport aux carburants fossiles.
À la lumière de ces enseignements, l’ADEME a mis en place une plate-forme commune avec l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique) dans un objectif d’amélioration de la connaissance sur la thématique biocarburants et changements d’affectation des sols, afin notamment de permettre aux pouvoirs publics de contribuer au débat au niveau européen. Les différentes études menées dans ce cadre depuis fin 2010 sont disponibles ci-dessous. D'autres études sont en cours pour s'intéresser à d'autres sources de changement d'affectation des sols.