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Réseaux de chaleur,
ça met tout
le monde raccord

L’ADEME soutient le développement des réseaux de chaleur vertueux, c'est à dire les réseaux alimentés au moins à 50% par des énergies renouvelables ou de récupération.

Réseaux de chaleur et de froid

Les réseaux permettent à partir d'une unité de production centrale, la distribution de chaleur ou de froid pour les besoins des bâtiments ou d'un process. Ils desservent plusieurs abonnés et contribuent à mutualiser les investissements.

Ils sont indispensables à la valorisation des énergies locales (biomasse, géothermie, solaire, biogaz, chaleur de récupération) tout en garantissant une stabilité dans le temps du coût de la chaleur pour les usagers.

Chiffres clés

Il y a 946 réseaux de chaleur en France pour 26,3 TWh de chaleur nette livrée ; un taux d'énergie verte (EnR&R en production) de 66.5% et un taux CO2 moyen de 0,112 Kg/KWh. Ils sont raccordés à 47 3800 bâtiments au travers de 7 046 km de longueur totale de réseau. Les réseaux de froid, sont au nombre de 40 en France pour 1.0 TWh de froid livré net et un taux de CO2 moyen de 0,021Kg/KWh. Ils sont raccordés à 1 563 bâtiments au travers de 250 km de longueur totale de réseau. (données 2022)

200x200_Site_Reseaux Réseau de chaleur/froid

Depuis 2013, la Communauté d’Agglomération de La Rochelle s’est dotée d’un nouveau réseau de chaleur, plus performant et durable que le précédent qui était approvisionné à 100% par de l’énergie f...

Mathieu FAVREAU
Directeur Commercial Dalkia
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Les réseaux de chaleur constituent le seul moyen de mobiliser massivement des sources de chaleur renouvelable telles que :

  • la géothermie profonde : distribution de la chaleur vers les utilisateurs,
  • la géothermie intermédiaire de grande puissance assistée de pompe à chaleur,
  • la biomasse de grande puissance : construction des chaufferies en périphérie des villes pour faciliter l’approvisionnement,
  • la chaleur de récupération issue des unités d’incinération des déchets non dangereux (UIDND),
  • la récupération de chaleur sur eau de mer/eau de lac/rivière et eaux usées pour une utilisation collective,
  • la chaleur fatale issue de l’industrie,
  • la chaleur fatale issue des systèmes de cogénération,
  • la chaleur solaire thermique issue de champs de capteurs (peu utilisée en France à ce jour).


Les réseaux de chaleur

La chaleur transitant sur les réseaux de chaleur est utilisée pour le chauffage, voire l’eau chaude sanitaire des logements qui y sont raccordés. Le taux de raccordement des résidences principales varie de 2% à 15%. La construction, l’extension et la densification de réseaux de chaleur accompagnent donc la montée en puissance de la chaleur renouvelable.
L’expérience du Fonds Chaleur montre que 60% à 70% de la chaleur renouvelable (hors industrie) transitent par des réseaux de chaleur.
Les textes réglementaires et les outils d’aides publiques considèrent comme « vertueux » un réseau de chaleur (ou une extension de réseau) valorisant au moins 50% d’énergie renouvelable et de récupération.

Il existe trois types de développement distincts des réseaux de chaleur, soutenus par l’ADEME grâce au Fonds Chaleur :


  • la création de nouveaux réseaux,

  • l’extension de réseaux existants,

  • la densification de réseaux existants (raccordement de bâtiments à proximité d’un réseau existant).


Les atouts des réseaux de chaleur

Les principaux atouts des réseaux de chaleur vertueux sont, y compris pour les quartiers neufs :

  • la stabilité des prix de vente de la chaleur livrée (d’autant plus importante que la part des énergies renouvelables sur le réseau est élevée),
  • la capacité d’un réseau à faire basculer très rapidement tous ses usagers vers des modes de chauffage vertueux (+ de 50 % d’EnR), contrairement aux modes de chauffage décentralisés habituels. Il suffit d’une seule décision d’investissement pour faire passer plusieurs milliers de logements d’un mode de chauffage fossile aux énergies renouvelables,
  • la mobilisation de sources d’énergie locales, territoriales : contribue à l’économie locale,
  • la chaleur directement utilisable par les usagers : centralisation de la maintenance,
  • l’approche technico-économique réalisée systématiquement en coût global par les porteurs de projets avant le lancement (investissement et exploitation),
  • la maîtrise des émissions polluantes sur les productions centralisées soumises à des quotas très stricts compte tenu de leurs tailles significatives.

La production de froid, les réseaux basse température / boucle d’eau tempérée

Depuis plusieurs d’années, les installations de boucle d’eau tempérée se développent en France en tant que solutions énergétiques pour des îlots de bâtiments voire des écoquartiers.
Le principe de la boucle d’eau tempérée repose sur un réseau de distribution d’eau basse température (généralement comprise entre 10 et 25°C) vers les sous-stations des bâtiments raccordés à cette boucle. Dans ces sous-stations, sont installées les pompes à chaleur destinées à produire l’eau chaude pour le chauffage et le cas échéant l’eau chaude sanitaire et l’eau froide/l’eau glacée pour le rafraîchissement/climatisation. On parle alors de systèmes de production « décentralisée » par opposition aux systèmes de production centralisée qui peuvent desservir des réseaux de chaleur et/ou de froid.
La boucle d’eau tempérée peut être alimentée par de multiples sources d’énergie renouvelable et de récupération (EnR&R) qui peuvent ainsi être mutualisées sur un seul réseau :


  • forages sur nappe d’eau souterraine, champ de sondes géothermiques,

  • valorisation énergétique sur eaux de surface (rivière, lac) ou sur eau de mer…,

  • valorisation énergétique sur réseaux d’eaux usées ou sur effluents en sortie de STEP,

  • récupération de chaleur fatale.


De plus, la boucle d’eau tempérée permet la récupération des calories produites pour le refroidissement de certains bâtiments (tertiaires). Elle est donc bien adaptée pour les projets d’aménagement mixtes (logements collectifs/tertiaire) avec des usages de chaud et de froid ou rafraîchissement et également pour les projets dans des zones à faible densité énergétique.

Par ailleurs, le recours à des pompes à chaleur sera d’autant plus pertinent pour les performances énergétiques et environnementales de l’opération que les températures des émetteurs des bâtiments raccordés à la boucle d’eau tempérée seront basses.
Pour en savoir plus : FONDS CHALEUR 2020- Boucles d’Eau Tempérée à Energie

Géothermique

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