© O. PERRENOUD / ADEME

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Mis à jour le 05/04/2022
La combustion de biomasse, comme toute combustion, émet divers polluants atmosphériques. Les émissions sont majoritairement issues des appareils non performants (foyers fermés et poêles anciens ou foyers ouverts) du parc domestique.
© A. BOUISSOU / MEDDE-MLET
Les principaux polluants ou précurseurs de polluants émis par le chauffage au bois (utilisé dans ce texte comme intégrant le chauffage domestique, les installations collectives et industrielles), sont les particules fines PM 10 et PM 2,5, les HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques), le monoxyde de carbone (CO), les composés organiques volatils (COV) ainsi que, dans une moindre mesure, les oxydes d'azote (NOx).
Le parc français d'appareils de chauffage domestique au bois se caractérise par 50 % d'équipements non performants (15 % de foyers ouverts et 36 % de foyers fermés antérieurs à 2002), très polluants : ils émettent 80 % des particules fines issues du chauffage au bois.
En revanche, les installations de plus forte puissance (chaudières biomasse collectives, et industrielles, chauffage urbain) sont beaucoup moins émettrices de polluants grâce à des conditions de combustion plus favorables, et la mise en place de traitements secondaires. Elles sont par ailleurs soumises à des valeurs limites d’émissions réglementaires (ICPE 2910) strictes, rubriques définies selon les combustibles utilisés.
Pour le parc résidentiel, un plan d’action sur la réduction des émissions de particules fines du chauffage au bois domestique a été mis en place en 2021. Les efforts doivent se concentrer sur :
Pour les installations collectives et industrielles, les efforts doivent se concentrer sur la mise en place des meilleures techniques disponibles permettant de réduire les émissions de polluan