Gestion des risques de pollution
Mis à jour le 25/08/2014
De nombreux sites ayant accueilli des activités polluantes se trouvent à proximité ou au cœur des villes. Ils sont une opportunité de reconstruire « la ville sur la ville ». Cependant, leur reconquête nécessite un travail d’anticipation.
Limiter l’étalement urbain
La reconquête des friches urbaines permet de répondre à un projet d’aménagement ainsi qu’à d’autres usages :
- création d’espaces dédiés à la biodiversité ;
- implantation de sites de production d’énergies renouvelables (EnR) ou de biomasse à valorisation énergétique ;
- plates-formes logistiques et multimodales.
En limitant l’étalement urbain, grâce à une reconstruction en site urbanisé, la reconquête des friches permet de préserver les terres agricoles et les espaces naturels et de lutter contre l’imperméabilisation des sols « artificialisés ».
Gérer les risques de pollution
La gestion des risques consiste à garantir que les nouveaux usages envisagés sur le site sont compatibles avec l’état des milieux (air, eau, sol). La présence d’une pollution, potentielle ou avérée, nécessite donc de faire appel à une méthodologie propre afin que le terrain soit dépollué selon son usage futur. La circulaire du 8 février 2007 du ministère de l’Écologie et du Développement durable définit à cette fin un ensemble de textes et d’outils méthodologiques.
Prendre en compte le risque aux différentes échelles de territoire
Il s’avère donc nécessaire de réfléchir sur le projet urbain en fonction du site et du sol sur lequel il s’implante. Pour une bonne maîtrise de ces projets, ces changements nécessitent :
- d’anticiper, pour repérer les risques potentiels ;
- de connaître et de planifier, pour identifier les pollutions réelles et en organiser la gestion ;
- de concevoir « avec », c’est-à-dire concevoir le projet urbain en cohérence avec le site et l’état des milieux.
La prise en compte du risque de pollution des sols se fait ainsi aux trois échelles décisionnelles de l’urbanisme et de l’aménagement : l’échelle du Schéma de cohérence territoriale, l’échelle du plan local d’urbanisme et l’échelle de l’opération d’aménagement.