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Le saviez-vous ?

Mis à jour le 12/04/2019

L’énergie directe représente la plus grande part de l'énergie consommée, que ce soit en viticulture ou en arboriculture. Quelques chiffres permettent de s'en rendre compte.

Quelques chiffres

La production viticole

Dans la production viticole, 43 % de l’énergie globale consommée correspond au travail de la vigne et 57 % à la fabrication du vin.

Pour l’énergie directe, 46 % de la consommation est utilisée pour le chauffage, la régulation thermique et la climatisation des locaux (fioul, gaz, électricité). Le carburant utilisé dans les tracteurs et pour le transport représente 27 % de l’énergie directe. La consommation de carburant représente 150 l/ha en moyenne pour les opérations sur la vigne. L’électricité (hors chauffage et régulation thermique) représente 24 % de la consommation d’énergie directe.

La consommation d’énergie indirecte est due aux fertilisants et aux produits phytosanitaires employés. Les exploitations viticoles représentent 14 % des dépenses en intrants chimiques, engrais et produits phytosanitaires, sur seulement 4 % de la surface agricole utile française.

La production arboricole

Selon l’étude « Références PLANÈTE 2010 », la consommation énergétique des exploitations arboricoles varie entre 476 et 7 018 MJ par tonne de fruits produite.

La consommation d’énergie directe est due au carburant pour le tracteur, qui représente en moyenne 200 l/ha pour les opérations sur verger (cette consommation pouvant aller jusqu’à 400 litres dans le cas des pommiers) et à l’électricité consommée par la station fruitière. Les consommations électriques des entrepôts frigorifiques sont en moyenne comprises entre 30 et 50 kWh/m3/an. Tout dépend de la température des produits, de la température extérieure, de la vitesse de rotation, de la taille des chambres frigorifiques et des caractéristiques du bâtiment.

L’énergie indirecte provient des produits phytosanitaires pulvérisés et des plastiques servant au conditionnement des fruits.