© S.HITAU

Sommaire du dossier :
- Le saviez-vous ?
- Des conseils pour agir
- Outils et liens
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Mis à jour le 12/04/2019
Pour la production de lait bovin, l'énergie directe et indirecte représente 10 à 12 % du coût de la production (Dispositif Réseau d'élevage).
Selon des calculs sur les années 2005 à 2008, sur l’énergie globale consommée, 43 % est de l’énergie directe : produits pétroliers et électricité. Les 57 % restants représentent l’énergie indirecte : alimentation achetée et fertilisants.
Selon le traitement des données du réseau d'élevage en 2009, la part de l'énergie directe dans le total est plutôt de 35 %.
La consommation de fioul d’un atelier laitier représente de 75 à 150 litres de fioul par vache laitière par an (distribution des fourrages, paillage, raclage, etc.) (IDELE).
Le poids de l’énergie dans le coût de production du lait est en constante hausse. En 2005, l’énergie représentait 24,50 € pour 1 000 litres de lait produit (soit 10 % du total des charges). En 2008, ce coût était de 34,50 € (soit 12,2 %) (Dispositif Réseau d’élevage).
Au niveau des consommations électriques, la traite, la conservation du lait et le système de séchage des fourrages (foin séchage en grange lorsqu’il existe) sont les postes les plus énergivores (Guide du bâtiment d'élevage à énergie positive : ruminants). Pour le carburant, la consommation énergétique se fait principalement dans les champs (la consommation des bâtiments est moindre). Selon les équipements utilisés dans les exploitations, les consommations en électricité peuvent être très variables. Par exemple, pour une salle de traite classique, la consommation en électricité est en moyenne de 420 kWh par an par vache laitière (IDELE). La présence d’un robot de traite tendrait à augmenter assez significativement la consommation électrique de l’installation (référence Derval en 2012, 605 kWh/ par an et par vache laitière).
Le système herbager permet de réduire les consommations sur le poste d’alimentation. Le système herbager de plaine consomme en moyenne 3,2 GJ pour 1 000 litres de lait (Dispositif Réseau d’élevage). Une optimisation du système (plus extensif, avec plus de pâturage) peut permettre un niveau de consommation énergétique de 2,5 GJ/1 000 litres.
Les systèmes biologiques permettent de réduire les dépenses énergétiques surtout au niveau de l’énergie indirecte (l’énergie liée à la fertilisation est proche de zéro).
Pour diminuer les consommations énergétiques dans les ateliers de production de lait, plusieurs leviers d’actions existent :
Quant à la méthanisation, elle permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à l’élevage, tout en permettant une production d’énergie.
Ce programme de financement permet aux éleveurs laitiers de Bretagne de bénéficier d’aides pour l’installation de récupérateur de chaleur sur tank à lait et de prérefroidisseur de lait.
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