© S.HITAU

Sommaire du dossier :
- Le saviez-vous ?
- Des conseils pour agir
- Outils et liens
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Mis à jour le 12/04/2019
Pour la production de viande de porcs et de volailles, l’énergie directe, c’est-à-dire celle consommée dans les bâtiments, représente entre 2 et 3 % du coût de production.
L’énergie indirecte, quant à elle, représente une part importante de l’énergie mobilisée lors de l’évaluation globale des productions animales, notamment du fait de l’alimentation :
Selon les types d’élevage, les postes consommateurs d’énergie directe (Utilisation rationnelle de l'énergie dans les bâtiments d'élevage) varient :
En ce qui concerne les besoins en chauffage, ils sont très importants en début de bande (15 premiers jours en volaille) car les jeunes animaux (porcelets et poussins) sont incapables d’assurer leur thermorégulation dans les premiers jours de leur vie.
Dans les élevages avicoles (Guide du bâtiment d'élevage à énergie positive), l’utilisation d’un même local tout au long de la croissance est coûteuse en énergie : l’environnement doit toujours être adapté au stade physiologique des animaux. Le bâtiment va passer d’une phase endothermique à une phase exothermique avec des besoins en ventilation importants à partir d’un certain âge.
Pour diminuer les consommations énergétiques dans les ateliers d’élevage porcin ou avicole, différents leviers d’actions existent :
Toutefois, les niveaux de consommation doivent aussi être optimisés dans le cas d’utilisation d’énergie renouvelable.
Concernant les consommations d’énergie indirecte, les leviers d’action au niveau de l’animal sont plus restreints, si ce n’est l’optimisation des quantités d’aliments consommés (mais cet optimum est souvent déjà atteint pour des questions économiques). En revanche, des leviers existent pour les industriels au niveau des stratégies de fabrication (granulation, broyage…) et de la formulation à partir de matières premières moins consommatrices en énergie. À l’échelle des exploitations, des efforts sont possibles en termes de logistique (optimisation des tournées, gestion améliorée par l’utilisation de silos adaptés aux phases alimentaires…).
Quant à la méthanisation, en élevage porcin, elle permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à l’élevage, tout en permettant une production d’énergie directement utilisable pour les bâtiments d’énergie.