© LAURENT MIGNAUX / TERRA

Sommaire du dossier :
- Définition, sources d’émission et impacts
- Les émissions de NOx limitées par la réglementation
- Entreprises : comment maîtriser les émissions de NOx ?
- L’exemple de la raffinerie Esso
© LAURENT MIGNAUX / TERRA
Mis à jour le 27/02/2018
Si les émissions d’oxydes d’azote (NOx) diminuent depuis 2000, leur impact sur l’environnement et la santé reste une priorité en France et pour les autres États membres de l’Union européenne.
Les oxydes d'azote (NOx) regroupent essentiellement deux molécules :
Il existe trois mécanismes de formation des oxydes d'azote, et donc trois types de NOx :
Les oxydes d'azote proviennent essentiellement de procédés fonctionnant à haute température. Dans l’industrie, il s’agit des installations de combustion pour tout type de combustible (combustibles liquides fossiles, charbon, gaz naturel, biomasses, gaz de procédés...) et de procédés industriels (fabrication de verre, métaux, ciment...).
Les principales sources d'émission de NOx sont :
Les mesures prises depuis 2000 pour réduire les émissions dues au transport routier et aux installations fixes ont été efficaces. Cependant, des efforts supplémentaires seront nécessaires pour que la France respecte ses engagements internationaux (protocole de Göteborg amendé en 2012 et directive relative aux plafonds d'émission révisée en 2016). Il est donc indispensable de poursuivre l’effort de réduction des émissions des sources fixes.
Le NO2 est un gaz irritant, qui pénètre dans les ramifications les plus fines des voies respiratoires. Il peut provoquer des difficultés respiratoires ou une hyperréactivité bronchique chez les personnes sensibles et favoriser l'accroissement de la sensibilité des bronches aux infections chez l'enfant. Le NO2 est 40 fois plus toxique que le monoxyde de carbone (CO) et quatre fois plus toxique que le NO.
Associés aux composés organiques volatils (COV), et sous l'effet du rayonnement solaire, les oxydes d'azote favorisent la formation d'ozone dans les basses couches de l'atmosphère (troposphère). En France, des dépassements des normes sanitaires dans l’air ambiant persistent, mais sont moins nombreux que par le passé. Les NOx contribuent aussi à la formation des retombées acides et à l'eutrophisation des écosystèmes. Les oxydes d'azote jouent enfin un rôle dans la formation de particules fines dans l’air ambiant.