© LAURENT MIGNAUX / TERRA

Sommaire du dossier :
- Définition, sources d’émission et impacts
- Quel cadre réglementaire pour les POP ?
- Des solutions pour maîtriser vos émissions de POP
- Exemples d’investissement
© LAURENT MIGNAUX / TERRA
Mis à jour le 12/07/2017
Les polluants organiques persistants (POP) émis dans l’atmosphère présentent de nombreux effets nuisibles pour l’homme et l’environnement.
Les polluants organiques persistants correspondent à des molécules complexes qui, contrairement aux autres polluants atmosphériques, ne sont pas définies à partir de leur nature chimique, mais sur la base de quatre propriétés :
Les quatre principaux polluants organiques persistants émis non intentionnellement par l’industrie sont les polychlorobiphényles (PCB), l'hexachlorobenzène (HCB), les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et les dioxines/furanes (PCDD-F). Ces polluants ont un impact à l’échelle planétaire et sont visés par deux textes internationaux, qui établissent des listes nominatives de POP : le protocole d’Aarhus, signé en juin 1998 et amendé en 2009, puis la convention de Stockholm, signée en mai 2001. Les substances que l’on y trouve se répartissent en trois catégories :
Les procédés industriels comprenant une étape de combustion (incinération de déchets, métallurgie, production de chaleur...) constituent des émetteurs potentiels de polluants organiques persistants non intentionnels, qui proviennent généralement de combustions incomplètes.
Bien que difficiles à évaluer, les sources diffuses sont également considérées comme significatives. On trouve parmi celles-ci les incinérations de fond de jardin, la combustion résidentielle, les feux de décharge, les feux de forêts, ou encore les incendies de bâtiments.
Il faut tout de même souligner qu'en France, les émissions de POP ont très fortement diminué depuis une vingtaine d’années. Dans le cas des dioxines/furanes, la baisse s'élève à 98%.