© LAURENT MIGNAUX / TERRA

Sommaire du dossier :
- Caractéristiques, sources et impacts
- Émissions de poussières fines : la réglementation
- Les techniques de dépoussiérage
© LAURENT MIGNAUX / TERRA
Mis à jour le 28/08/2017
Les poussières et les particules sont d’autant plus nocives pour l’homme et l’environnement qu’elles peuvent prendre des formes très diverses.
Les particules constituent un ensemble très hétérogène du fait de la diversité de leur composition chimique, de leur état (solide ou liquide) et de leur taille (caractérisée notamment par leur diamètre). Elles se distinguent d'ailleurs en fonction de leur taille :
Les poussières peuvent être d’origine naturelle (érosion des sols, feux de forêt, etc.) ou anthropique (procédés industriels, combustion, activités agricoles), grosses ou fines, noires (combustion du charbon) ou blanches (cimenteries), issues de sources fixes (cheminées industrielles, chaufferies, bâtiments d’élevage, silos) ou de sources mobiles (circulation automobile, travail du sol).
La plupart des activités industrielles génèrent :
En raison de leur composition chimique (métaux toxiques, composés organiques toxiques, etc.) et de leur impact visuel, les effets des poussières sur la santé sont pris en compte par le législateur depuis de nombreuses années.
La priorité porte actuellement sur les PM2,5, dont le rôle a été démontré dans certaines atteintes fonctionnelles respiratoires, dans le déclenchement de crises d'asthme et dans la hausse du nombre de décès dus à des atteintes cardio-vasculaires ou respiratoires, notamment chez les sujets sensibles.
Capables de pénétrer au plus profond de l'appareil respiratoire, les PM2,5 atteignent les voies aériennes terminales, se déposent par sédimentation ou pénètrent dans le système sanguin. Ces particules peuvent en outre véhiculer des composés toxiques, allergènes, mutagènes ou cancérigènes, tels que les hydrocarbures aromatiques polycycliques et les métaux lourds.